De plus en plus pratiqué et notamment au sein de la communauté gay, le chemsex qui se prononce Kemsex est la contraction de “Chemical” et “Sex” en anglais. Ce qui veut littéralement dire “sexe sous produits chimiques”. C’est une pratique qui consiste à consommer des drogues avant ou après des pratiques sexuelles avec un ou plusieurs partenaires. Rien de neuf sous le soleil, me direz-vous. Et vous avez raison, à quelques détails près…
Attention : L’équipe de Poppers Rapide n’incite en rien à l’usage des drogues et n’en fait pas la promotion. Cet article a uniquement vocation à informer nos lecteurs sur la pratique du Chemsex, de son histoire et des risques encourus.
À lire aussi : Comment réussir sa première sodomie ? & Comment éjaculer sans se masturber ?
Sommaire
ToggleMais… C’est quoi le chemsex ?
Les adeptes du chemsex sont à majorité des hommes homosexuels à la recherche de sensations sexuelles intenses.
Les chemsexers consomment des substances comme de la méthamphétamine, du GHB et d’autres substances proches des amphétamines, le tout très souvent mélangé à des cocktails alcoolisés pour pimenter leurs relations sexuelles. Certains chemsexers pratiquent le slam. Cela consiste à prendre les produits par intraveineuse. Il s’agit dans la plupart des cas de personnes initiées.
Cependant, les produits, les motivations diffèrent selon les ambitions des participants qui peuvent aussi bien être hétérosexuels.
Démocratisé depuis bientôt 20 ans avec l’émergence des réseaux sociaux, le développement des applications de rencontres (Grindr, Hornet…), et la baisse drastique du coût des drogues, sans compter Internet qui facilite l’accès aux produits, le chemsex est fortement pratiqué et très en vogue en France et au Royaume-Uni. Cette pratique sexuelle a poussé les adeptes à aller vers une consommation excessive de substances chimiques pour assouvir leur désir sexuel.
Pourquoi tant d’adeptes du chemsex ?
Le chemsex est majoritairement pratiqué dans le milieu gay. Mais pas seulement ! Les bisexuels, la prostitution masculine et maintenant les hétérosexuels sont eux aussi de grands adeptes de substances psychotropes lors de leurs ébats sexuels.
Les chemsexers sont à la recherche de contact et de proximité avec leur partenaire.
Ils veulent vivre des aventures sexuelles hors normes pour atteindre l’extase.
Certains le vivent comme une forme de quête de son moi sexuel, ils veulent dépasser leurs limites. Ils veulent s’opposer aux règles sexuelles normaliennes et parfois ennuyantes des hétérosexuels. On peut penser qu’il s’agit d’une quête existentielle qui s’opère au travers de rapports sexuels extraordinaires.
En effet, l’objectif est en général d’avoir des rapports sexuels musclés et de longue durée. Pour cela, ils utilisent de la cocaïne, du GHB, de la kétamine, du crystal méth… Cela leur permet d’être plus endurants et donc d’effectuer de meilleures performances pour un plaisir optimisé. Mais à quel prix ? La consommation de ces drogues illégales est punie par la loi et également dangereuse pour la santé de ses pratiquants…
La drogue et le sexe du temps de César
Autrefois, on ne parlait pas de chemsex mais de Cocetum du temps de l’Empire Romain. Ce mélange à base de graines de pavots aidait les jeunes garçons à faire de meilleures performances lors de leurs ébats. En Inde, il existe le tantrisme pour atteindre le nirvana. C’est une pratique sexuelle hautement codifiée, car religieuse, qui associe le cannabis et l’alcool. Au Moyen-Âge on utilisait des opiacées. Les hippies adoraient le LSD et le hash de Katmandou. Le chemsex n’est rien d’autre qu’un dérivé de toutes ces pratiques. Dorénavant, les chemsexers utilisent de nouveaux produits encore plus puissants et parfois très dangereux…
Donc ce n’est pas nouveau, il y a toujours eu de la drogue dans l’univers sexuel gay. Dans les années 1960, le chemsex était une norme dans le milieu gay, mais il n’était pas si dangereux pour la santé à cette époque. Avec l’avènement du disco il a continué à faire fureur. À cette période, la communauté gay avait pour habitude de se retrouver dans des lieux publics, des boîtes de nuit, des clubs… Mais aussi dans des Party and Play (PAP), les ancêtres des soirées chemsex. Les PAP sont des soirées privées alternatives dans un lieu où la drogue est la bienvenue pour accompagner les désirs sexuels. A cette période, on privilégiait encore la cocaïne, le cannabis et l’ecstasy, qui sont déjà des substances aux conséquences parfois désastreuses. Ajoutons à cela, la méthamphétamine et le GHB qui sont, selon les enquêtes menées dernièrement, les drogues favorites d’aujourd’hui.
Au début des années 2000, le chemsex était encore réservé à des cercles d’individus particuliers comme les HSH, un groupe à l’origine du slam. À cause de la gentrification des villes et la fermeture des lieux gays, les homosexuels se cachent et favorisent l’utilisation des réseaux sociaux pour se retrouver dans des soirées privées en toute intimité. De nos jours, on peut dissocier les sexers qui privilégient des lieux privés aux clubbers, qui vous l’avez compris, préfèrent les lieux festifs. Mais la frontière est mince et parfois ils se retrouvent pour finir la nuit ensemble.
Depuis cinq ans, la confidentialité n’est plus de mise. L’heure est à la démocratisation du chemsex. Il s’est généralisé et il est connu pour ses effets dangereux.
Quels risques pour la santé des chemsexers ?
Le Barebacking
Dans les années 1970 et 1980, la communauté gay américaine se bat pour combattre l’épidémie de VIH qui l’empoisonne face à l’indifférence des autorités publiques vis-à-vis de la situation. Leur engagement va payer car les homosexuels commencent à adopter le préservatif. Dix ans plus tard, un phénomène de mode vient saboter le travail effectué en amont : le barebacking. C’est un mouvement gay qui refuse de porter un préservatif pour faire l’amour. C’est encore une pratique connue de nos jours, ayant ses adeptes, ses maisons et même son propre vocabulaire. Cela pose d’énormes problèmes et notamment pour les séropositifs. Ils peuvent plus facilement développer des IST qui sont ensuite plus difficiles à soigner que chez des séronégatifs, comme la syphilis ou l’herpès. S’ils ne portent pas de préservatifs ils peuvent même avoir une surinfection du VIH et faire échouer leur traitement.
Le chemsex a malheureusement eu pour effet d’amplifier ce phénomène. Volontairement ou involontairement (perte de mémoire), certains chemsexers oublient le port du préservatif. Il faut savoir que parfois les orgies durent 72 heures non-stop. Les professionnels de la santé, ont relevé une hausse d’infections du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) comme l’hépatite C, depuis le début de la recrudescence du chemsex. Ils ont tiré la sonnette d’alarme auprès de la communauté gay et particulièrement auprès des habitués du slam. Sans être moralisateurs, ils appellent les chemsexers à rester prudents avec leur consommation de drogues et à ne pas dépasser leurs propres limites pour limiter les risques pour la santé.
Comme dit précédemment, la consommation de drogues lors de relations sexuelles n’est pas une nouveauté. Cependant, les produits consommés de nos jours sont plus forts et donc entraînent une plus forte accoutumance. Aujourd’hui, les drogues comme la méthamphétamine ont des effets bien plus néfastes sur notre physique et notre psychique. D’autant plus que certains chemsexers consomment quotidiennement des drogues pour ressentir des sensations sexuelles intenses. Vous me direz : “c’est normal quand on aime le sexe”. Mais toutes les bonnes choses ont leurs limites n’est-ce pas ? Certains médecins parlent de “catastrophe sanitaire” suite à la hausse significative de personnes atteintes du VIH à cause de cette pratique.
Et le poppers ?
Le poppers est un vasodilatateur, autrement dit c’est un stimulant. Il dilate les vaisseaux sanguins, baisse la tension artérielle et augmente le rythme cardiaque. Ce qui permet d’accentuer votre excitation sexuelle et de retarder vos sensations. Vous pourrez, par exemple, avoir un orgasme prolongé.
Mais le poppers ne se contente pas de cela ! Grâce aux nitrites, il va plus ou moins décontracter vos muscles anaux ou vaginaux. Parfois, il peut avoir un effet euphorisant. Ce qui est certain, c’est qu’il a un pouvoir aphrodisiaque incontestable.
Bien qu’il ait été interdit à plusieurs reprises en France, notamment de 2011 à 2013, à chaque reprise le Conseil d’État a annulé le décret en vigueur. Tout d’abord, parce qu’au vu du faible taux de toxicité, ce n’est pas une substance dangereuse. Enfin, aucune étude scientifique à ce jour ne démontre que le poppers provoque une quelconque dépendance physique ou psychique.
Au contraire, dernièrement, plusieurs études prouvent que le poppers n’est pas un produit nocif. Le poppers n’est donc pas une drogue. C’est une substance qui ne communique pas avec le cerveau, elle se contente de dilater les vaisseaux sanguins sur un laps de temps très court.
Le poppers est donc un excellent stimulant sexuel pour des expériences hards, sauvages ou sensuelles… à vous de choisir. Selon le nitrite (amyle, propyle, pentyle) que vous choisirez, vos désirs deviendront réalité.
Et si vous n’aimez pas l’inhaler directement par le bouchon du flacon ou le laisser se diffuser dans la pièce, vous pouvez utiliser un inhalateur. Ainsi, il ne tombera pas sur le sol de la pièce pendant vos ébats ou sur votre main lors d’une soirée coquine. On vous a confectionné le poppers le plus fort de tous les poppers du monde : Everest Premium ! Vous ne nous croyez pas ? Testez-le, vous nous en direz des nouvelles. 😉